oui j'espère que tu as raison jojo 56 mais comme toi j'y crois très fort.Je vous mets un article sur Paulo y'a ses réactions d'après match et on peut voir que cette défaite n'a pas entammé le moral de Paulo.Je vous mets aussi des réponses à des questions posés sur Paulo à Guy Forget.Je trouve cela plutôt flatteur pour Paulo.J'ai trouvé tout cela dans le journal l'équipe d'aujourd'hui:
Mathieu le tragédien
Malgré deux balles de match au deuxième set, l'Alsacien a plié contre ce drôle de zèbre
de Murray (2-6, 7-5, 6-3).
MIAMI –
de notre envoyé spécial
NOUS Y REVOILÀ. Encore une fois, on a toute latitude pour penser tout et son contraire de Paul-Henri Mathieu. On aurait raison de s'enthousiasmer sur la dérouillée qu'il avait filée dimanche à Fernando Gonzalez et sur les deux tiers de la rouste qu'il a failli administrer hier à Andy Murray. On n'aurait pas tort non plus de désespérer de son tête-à-queue contre l'Écossais alors qu'il fut deux fois à un point du match (6-2, 5-7, 6-3). Planquez-vous, les fantômes reviennent. On resonge alors à Youzhny (en finale de Coupe Davis), à Cañas (à Roland-Garros), à Coria (à Monte-Carlo)... PHM, lui, fait face. Et se défend. « Pensez à ça si vous voulez, mais, moi, je ne marche pas. Décortiquez chaque tournoi et vous verrez que des trucs pareils se produisent souvent. Ça arrive à plein de mecs. Je ne suis pas un cas isolé. Et puis, pour arriver ici en huitièmes de finale, j'en ai gagné des balles de match, non ? Contre Gonzalez, je suis mené 6-2 au tie-break, je le gagne ; contre Fish à Indian Wells, je suis mené 5-2 au tie-break du troisième set, je le gagne aussi. » Personne n'est obligé d'y croire mais lui assure mordicus qu'il n'y a pas de « fatalité Mathieu ». Il soutient aussi que le triste épilogue d'hier ne pèsera pas sur son moral s'il devait être à l'œuvre en Coupe Davis la semaine prochaine.
« C'était un gag »
La charité impose, l'honnêteté plutôt, de reconnaître qu'on n'instruirait pas ce « procès » si Mathieu n'était pas passé à deux doigts et deux points de faire valser Murray, 12e mondial. Pour rater des balles de match (à 5-3, puis à 5-4, au deuxième set), il faut d'abord arriver jusque-là. Et Mathieu fut irréprochable pendant tout ce trajet. « Je le tenais, regrettait-il. Pendant deux sets, c'était un gag : il courait à trois à l'heure, il donnait des balles molles et tout marchait bien. Il ne pensait pas que j'allais le tenir à l'échange et comme il n'y était pas vraiment, il s'énervait... » C'est peu de le dire. Si Mathieu fut d'une patience et d'un à-propos idéaux pendant (presque) deux sets complets, Murray donnait l'impression de ne pas être parmi nous. On connaît sa dégaine de faux mou qui traîne sa misère entre chaque point. On connaît son air de ne pas y toucher au moment même où il vous tue. Mais là... « C'est sa force, juge Mathieu. Il peut passer de rien à tout sur un coup. Je comprends pourquoi Haas a dit la semaine dernière qu'il avait eu l'impression de perdre contre un junior. Il vous fait croire qu'il n'en veut plus et bang !, il vous aligne. » Pour sauver la première balle de match, l'Écossais balança un ace. Sur la seconde, service Mathieu, il accepta une longue diagonale en revers et fusilla d'un coup le long de la ligne. Ce fut l'instant du transfert de confiance, du point de non-retour. Mathieu baisse la tête (« Ça m'a fait mal et je n'ai pas pu me remettre assez vite »), Murray n'est plus le même. Ses services claquent, ses frappes avancent, il mène illico 3-0 dans l'ultime set et la chance de Mathieu s'envole. « Au moment de sa première balle de match, racontera plus tard l'Écossais, il y a un gars dans la tribune qui m'a crié : “Eh, Murray, il lui manque un point. Il ne faut pas qu'il l'ait !” Ça m'a donné de l'adrénaline. Tant mieux parce que je n'en avais pas des masses. Mais je n'ai pas trouvé Mathieu plus nerveux que ça au moment de conclure. Pas du tout. » Si Mathieu a besoin d'un dernier pansement à poser sur cette cicatrice, il pourra toujours se dire que Murray n'a, cette année, pas perdu un seul match en trois sets. Il fait parfois le mort mais ne meurt pas comme ça.
Petite interview de Forget:
Gasquet coince sur les tops 10 cette année, Paul-Henri Mathieu coince hier contre Murray après avoir eu deux balles de match... que doit-on en penser?
- Paul-Henri doit être encore plius...non pas "fantaisiste mais,en tout cas plus audacieux pour surprendre l'adversaire.C'est pour ne pas l'avoir été qu'il perd ce match.Il ne l'as pas perdu sur deux coups,mais on sentait que,depuis quelques jeux,il loupait des occases de rentrer dans le terrain, et c'est Murray qui l'agressait finalment.
Cela ne vous inquiètes pas pour la Coupe Davis?
- Peut-être que si j'avais été sur la chaise,j'aurai pu l'encourager on ne le saura jamais...Pour autant, Paul-Henri montre un fonds de jeu et une forme physique qui me plait.Il n'y a pas beaucoup de gars qui peuvent prétendre être plus fort que Paulo.