Laurine : Tu penses quoi par rapport au fait que les joueuses ont désormais le droit de faire appel à leur coach pendant les matchs ? Tu aimerais bien que cela arrive sur le circuit ATP ?
Paul-Henri Mathieu : Non, parce que le tennis est un sport individuel où on doit se débrouiller tout seul.
Paulo-Pierro : Pour toi, cette année, qu’est ce qui est le plus important : intégrer le top 20, gagner des titres ou une sélection en Coupe Davis ?
Paul-Henri Mathieu : Intégrer le Top 20. Mais pour cela, il faut gagner des titres et quand on est dans le Top 20, on est sélectionné en Coupe Davis.
Paulo50 : Pourquoi es tu passé de chez Head à Wilson ? Et quel cordage utilises-tu et quel sur grip ?
Paul-Henri Mathieu : Je cherchais une raquette un peu plus souple. J’utilise donc maintenant la Wilson N Blade. Comme cordage, j’utilise du Luxilon et comme Sur grip, des Tourna Grip.
Marjolaine : Suis-tu une préparation particulière avant Roland-Garros ?
Paul-Henri Mathieu : Avant Roland Garros, j’essaie de faire une période de deux semaines où je fais un peu plus de physique et où je joue au tennis un peu plus longtemps que d’habitude pour travailler l’endurance. Je fais aussi tous les Masters Series sur terre battue qui ont lieu avant. Et si je n’y joue pas très bien, je rajoute un tournoi entre ces Masters Series.
Kevin : Quel est le joueur que tu préfères jouer (style de jeu...) ?
Paul-Henri Mathieu : Les joueurs de fond de court. C’est dans cette filière là que je suis le meilleur. Comme je n’ai pas peur de jouer longtemps, ça ne me dérange pas que mon adversaire soit un joueur de fond de court.
Alexis : Aurais-tu fais pareil si Fernando Verdasco s’était tordu la cheville. Tu l’aurais accompagné jusqu’à l’hôpital ?
Paul-Henri Mathieu : Je suis tenté de dire oui. En fait, pendant que j’attendais à l’hôpital pour la radio, il est venu prendre de mes nouvelles. C’est très gentil de sa part.
Paulo50 : As tu gardé contact avec Fernando Verdasco ?
Paul-Henri Mathieu : Non.
Léa : Penses-tu pouvoir être tête de série cette année à Roland Garros ? Il faut être combien au classement mondial ? C’est toujours plus facile d’aller loin quand on est tête de série…
Paul-Henri Mathieu : Il faut être dans les 32 premiers. Pour ma part, ça va être très difficile, mais bon, on ne sait jamais...
Vaness : Comment comptes-tu faire pour tes chevilles qui sont apparemment fragiles ?
Paul-Henri Mathieu : Je fais beaucoup de rééducation pour les renforcer, et je ne peux pas faire grand chose de plus. Mais c’est seulement ma deuxième entorse.
Armelle : Tu es du genre à lire tout ce qui est écrit sur toi ou plutôt à éviter ? Tu lis L’Équipe et est-ce que ça te touche ce que les journalistes peuvent écrire sur toi ?
Paul-Henri Mathieu : Au début, quand j’ai commencé ma carrière, ça me touchait assez. Avec le temps qui passe, de moins en moins. Sinon, ca m’arrive de lire l’Equipe.
Laurine : Tu t’entraînes environ combien d’heures par semaine quand tout va bien ?
Paul-Henri Mathieu : Je dois faire en moyenne six heures par jour entre le tennis et le physique, cinq jours par semaine. Donc, je m’entraîne à peu près 30 heures par semaine
Kevin : Quel joueur admirais-tu le plus lorsque tu étais jeune ? As-tu eu des idoles dans le tennis ?
Paul-Henri Mathieu : Oui j’avais une idole, c’était Boris Becker. J’aimais bien sa façon de jouer. Il me faisait un peu rêver.
Kevin : Quel est le joueur le moins apprécié sur le circuit ATP ?
Paul-Henri Mathieu : Berdych et Stepanek ne sont pas très appréciés. J’oubliais Coria aussi et Davydenko.
Izabus : Que penses-tu du fait que Federer fasse l’impasse sur la Coupe Davis alors qu’avec lui, la Suisse aurait une chance de remporter le saladier ?
Paul-Henri Mathieu : C’est compréhensible. Il a une année très chargée, vu qu’il gagne tous les tournois. Il pense à sa santé avant tout.
Paulo50 : Qu’est-ce que tu t’es dit quand tu as su que Cañas s’était dopé, sachant que tu avais perdu peu de temps avant contre lui ?
Paul-Henri Mathieu : J’étais un peu dégoûté. J’ai trouvé ça injuste.
Kevin : Aimes-tu le football ? Supportes-tu une équipe de football ?
Paul-Henri Mathieu : Je ne suis pas trop le football, juste quand il y a l’équipe de France qui joue.
Val : Et niveau musique, qu’est-ce que tu écoutes en ce moment ?
Paul-Henri Mathieu : J’aime bien Aaron, et sa chanson Lili qui est la musique d’un film. J’aime bien aussi Cold Play et en général les nouveautés.
Léa : A part le tennis, pratiques tu d’autres sports ?
Paul-Henri Mathieu : Je pratique un petit peu le golf quand j’ai le temps. Par manque de temps, c’est le seul sport que je pratique en dehors du tennis. Sinon j’aime bien le ski.
Roulia : Tu ne t’affiches pas souvent avec ta fiancée, tu la protèges ou c’est autre chose ?
Paul-Henri Mathieu : Parce qu’elle travaille...
Vaness : T-accompagne-t’elle dans beaucoup de tournois ?
Paul-Henri Mathieu : Non pas beaucoup parce qu’elle travaille...
Marjolaine : Aimes-tu jouer aux jeux vidéo ? Lesquels ?
Paul-Henri Mathieu : Par manque de temps aussi, je ne joue pas trop. Mais j’aime bien Pro Evolution Soccer.
Roulia : Qu’aurais tu aimé devenir si tu n’avais pas été tennisman ?
Paul-Henri Mathieu : C’est difficile. J’ai commencé à jouer quand j’étais tout petit, je me suis toujours vu tennisman.
Paulo50 : Qu’envisages-tu de faire après ta carrière ?
Paul-Henri Mathieu : Je ne sais pas trop encore. C’est difficile quand on est au milieu de sa carrière d’envisager ce qui va se passer après. J’y penserai un peu plus tard, même si ça passe vite.
Vaness : Es-tu fier de ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?
Paul-Henri Mathieu : Ben oui. Il y a eu beaucoup de difficultés avec les blessures. Je m’en suis jusqu’à présent pas mal sorti.
Vaness : Consultes-tu les blogs fais pour toi ?
Paul-Henri Mathieu : Oui, ca m’arrive. J’aime bien voir qu’il y a des gens qui sont derrière moi. J’avais un site Internet qu’on a arrêté. Je vais essayer de le refaire.
Kevin : Comment considères-tu tes fans ? Es-tu surpris du grand soutien que certains t’apportent ?
Paul-Henri Mathieu : Oui ça me surprend. Je reçois beaucoup de courrier. Ca donne du courage quand on est blessé. Ca fait plaisir.
Phm753 : Tu es parrain depuis peu. Justement, d’un point de vue familial, n’est-ce pas difficile de gérer ta famille et ta carrière ?
Paul-Henri Mathieu : Je suis parrain depuis hier. Vous êtes bien au courant ! C’est vrai que je ne vois pas beaucoup ma famille. C’est un peu difficile, mais je n’ai pas le choix.
Paul-Henri Mathieu : Je dois vous laisser car je vais chez le médecin pour faire un point sur ma cheville. Je tiens à remercier toutes les personnes qui sont venues participer à ce chat. Merci pour votre soutien et à bientôt sur les courts.
12/02/2007 Source